Robin des Bois travaille sur certains dossiers depuis plus de 20 ans. L’association s’abstient de promouvoir une filière, un matériau, une procédure, une technique tant que tous les effets secondaires ou collatéraux de son application n’ont pas été explorés ni pris en compte. Robin des Bois joue un rôle bénévole d’assistance auprès des particuliers dans la limite de ses capacités et recourt au dialogue avec les interlocuteurs de bonne foi.
Depuis 1988, l’'association participe à des groupes de travail ministériels et inter- ministériels pour défendre ses objectifs là où les décisions se prennent. Robin des Bois a le statut d'observateur dans quatre conventions internationales : la Commission Baleinière Internationale depuis 1986, la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction -CITES- depuis 1988, la Convention OSPAR pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est depuis 2005 et la Commission pour la Conservation des Thonidés de l'Atlantique du Nord-Est depuis 2009.
L'association est financée par les adhésions, les dons, la vente de l'huile de jojoba sur les salons ou par correspondance, le conseil en environnement qui consiste à visiter des sites industriels et à faire des rapports détaillés de visite et, depuis 2005, par une subvention du ministère de l'Ecologie. Les ressources annuelles de l'association sont d'environ 230.000 euros. Allergique aux slogans qui trompent, aux photos qui racolent, aux annonces apocalyptiques, au harcèlement sollicitatif sur la voie publique et dans les boîtes aux lettres, Robin des Bois éprouve par conséquent et avec une belle régularité des difficultés financières. Or, cette précarité n’est pas en accord avec les actions de Robin des Bois qui s’inscrivent dans la durée et entraîne une vulnérabilité qui pourrait servir de prétexte à la liquidation de Robin des Bois. Robin des Bois a besoin du soutien financier de ceux avec lesquels il est en affinité.
Le site : http://www.robindesbois.org/